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L'ECOEUREMENT littérature bd politique cinéma art
21 janvier 2006

Jean-Louis servant Schneider et autres marques inutiles

Cadavre occis n° 35 : Nous avons donc bien changé de siècle et l'essentiel est de ne pas traîner à s'en rendre compte. Question clé : est-ce bon ou mauvais pour nous ? Une réponse nous est suggérée par la théorie de Thomas L. Friedman. Ce grand éditorialiste du New York Times, dans son dernier best-seller The World is Flat, analyse trois étapes de la mondialisation. La première, inaugurée en 1492 avec la découverte de l'amérique, est celle des grandes découvertes et de la colonisation. Mondialisation des Etats, elle a façonné la planète politique telle que nous la connaissons. La deuxième démarre en 1800, il y a deux siècles, avec la conquête des ressources et des marchés du globe par les entreprises. Elle termine avec la constitution des multinationales. La troisième a débuté avec notre XXIe siècle. C'est la mondialisation de chacun, la votre, la mienne. Grâce à internet, nous communiquons avec tous les individus et tous les organismes de la planète, et nous disposons d'une information illimitée quasi gratuite. Avec les voyages à prix cassés, nous allons où nous voulons. Si nous savons en tirer parti, notre pouvoir personnel est soudain décuplé. Ce siècle appartiendra donc aux audacieux et aux astucieux. Good luck ! Jean-Louis Servan-Schreiber, dans Psychologies de janvier 2006.

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