Brigitte et Brigitte
Transparence : « qualité d’un corps transparent, limpidité, qualité de ce qui laisse paraître la réalité tout entière, de ce qui exprime la vérité sans l’altérer, caractère de ce qui est visible par tous, public. »
Le petit Robert.
Lisant cela, après la promenade dans les rues, entre les devantures des banques et autres commerces, je pense à Brigitte et Brigitte, ce film primesautier de Luc Moullet, mon souvenir, où deux étudiantes essayaient tant bien que mal d’entrer.
A la Maison de la radio.
Et la tâche était ardue. Et elles n’y arrivaient pas, se cognant systématiquement dans les vitres, baies et portes, qui composaient la façade.
S’il m’en souvient bien :
elles ne parvenaient à s’introduire dans l’édifice qu’en usant d’une astuce sans âge.
Il leur fallu suivre un aveugle pour entrer dans la place, un homme en contact direct avec la matière du monde, un de ceux qui sait de quoi le monde est fait.
Monsieur G.
Réalisation : Luc Moullet / Photographie : Claude Creton / Scénario : Luc Moullet / Avec : Samuel Fuller, Eric Rohmer, Claude Chabrol, Claude Melki, Françoise Vatel, Colette Descombes / Genre : Comédie / 1966